Avec 85,2%, la Suisse produit elle-même une part très élevée d'aliments pour animaux.
Avec 85,2%, la Suisse produit elle-même une part très élevée d'aliments pour animaux. (Unsplash)
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Là où les sous-produits jouent un rôle majeur

La croissance de la population mondiale entraîne une augmentation constante de la production alimentaire. Cela génère également de plus en plus de sous-produits.

Une étude de l’Organisation des Nations-Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) de 2017 a révélé un fait étonnant: 86 % des aliments pour animaux sont constitués de matières premières qui ne peuvent être utilisées par l'homme. S'ils ne sont pas consommés par les animaux, les résidus et sous-produits des cultures pourraient rapidement devenir un fardeau environnemental, car la population humaine augmente et notre faim d'aliments hautement transformés ne cesse de croître. Chez les ruminants comme les bovins et les ovins, le régime alimentaire est bien connu. Pour les porcs, en revanche, le régime alimentaire est un peu différent. Ils sont en effet d'excellents recycleurs des sous-produits générés dans la production alimentaire, qui peuvent ainsi être réutilisés au lieu d'être jetés à la poubelle comme déchets alimentaires.

De si bons recycleurs

Les porcs sont omnivores et donc particulièrement bons pour le recyclage des restes, y compris celui des sous-produits. L'un de ces sous-produits est, par exemple, le petit lait, qui est un sous-produit de la fabrication du fromage. La contribution des animaux ne doit pas être sous-estimée compte tenu de la croissance constante de la population mondiale. L'alimentation du bétail nécessite une certaine quantité de terres arables pour les céréales et le soja. mais on ne peut pas dire en Suisse que cela concurrencerait notre plan alimentaire. L'une des raisons de l'importation de soja est que depuis la crise de l'ESB (ndlr: encéphalopathie spongiforme bovine), il n'est plus permis de nourrir les animaux avec des protéines animales. Il s'agit de sous-produits inestimables provenant des abattoirs, qui sont malheureusement gaspillés comme combustible dans l'industrie du ciment aujourd'hui.

Les animaux ont aussi besoin de protéines

Tout comme différents nutriments sont vitaux pour l'homme, les protéines sont importantes pour le développement des animaux. Leurs besoins sont couverts à hauteur d'environ un cinquième de la ration alimentaire par des sous-produits riches en protéines issus de la production alimentaire ou pétrolière. Comme la farine de soja, de tournesol ou de colza, tous ces composants ne sont pas utilisables par l'homme. Le tourteau de soja importé est le composant protéique le plus important, 96 % de ces derniers proviennent de cultures certifiées et 58 % d'Europe.

Une alimentation animale adaptée à l'espèce se reflète également dans la qualité de la viande, tout comme le stress excessif ou les conditions générales d'élevage. Ces derniers sont particulièrement critiqués dans le cas des porcs, bien que les exigences de base soient déjà nettement plus élevées qu'à l'étranger. En Suisse, des programmes supplémentaires de protection des animaux garantissent des conditions d'espace plus importantes avec de la litière et des parcours en plein air, qui sont déjà mis en place par de nombreuses exploitations. Ici aussi, des améliorations sont encore possibles, et les consommateurs peuvent aussi avoir une influence importante sur les conditions de production en prenant leurs décisions au rayon.

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Ce contenu a été produit par le Commercial Publishing, en collaboration avec Proviande. Le Commercial Publishing est le département de Content Marketing qui travaille sur mandat de 20 minutes et de Tamedia.

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