La varicelle, chacun connaît ce nom est presque tout le monde l’a attrapée pendant son enfance. Bien que cette maladie soit assez désagréable, principalement en raison des éruptions cutanées qu’elle provoque, on en guérit en principe sans complications. Son déclencheur, le virus varicelle-zona, reste toutefois présent à vie dans le corps. Il migre le long des voies nerveuses et sommeille dans la moelle épinière pendant des années voire des décennies. Jusque là, rien de bien grave. Mais dès que le système immunitaire ne peut plus contrôler le virus, ce dernier se multiplie et un zona (herpès zoster) peut se déclencher. Généralement, cela commence par de la fièvre, des maux de tête et des malaises apparaissent. Puis arrive une phase aiguë au cours de laquelle une éruption cutanée se forme autour du corps comme une ceinture. Elle commence par une rougeur intense, suivie de cloques qui s'assèchent, s'incrustent et finissent par tomber au bout de quelques jours. L'éruption est accompagnée d'une forte sensation de brûlure ou de douleur.
La complication la plus courante est un état de douleurs chroniques, qui peut durer des semaines voire des mois après l’apparition d’un herpès zoster. On parle alors de névralgie post-herpétique (NPH). Les personnes qui en sont atteintes souffrent d’une douleur lancinante constante. Dans les cas les plus graves, le zona peut mener à des pertes de l’audition, de la vision, à des paralysies temporaires ou à des maladies psychiques.
Le zona peut potentiellement toucher tous ceux qui ont un jour contracté la varicelle, soit 96% de la population adulte. Les personnes les plus à risque sont toutefois celles dont l’immunité est déjà diminuée. Il s’agit donc, d’une part, des personnes âgées et, d’autre part, des personnes dont le système immunitaire est affaibli par des maladies, par exemple le diabète, l’asthme, la BPCO ou la dépression. Le risque est donc deux fois plus élevé pour les personnes dès 65 ans, souffrant déjà de diabète de type 2 que pour une personne non-diabétique.
Il existe un vaccin qui peut prévenir du zona et des ses complications telle que la douleur chronique. En Suisse, l'Office fédéral de la santé publique (OFSP) recommande donc la vaccination contre le zona pour les personnes âgées de 65 à 79 ans et pour les personnes de 50 ans et plus qui seront immunodéprimées à l'avenir. La vaccination est remboursée par la plupart des caisses d'assurance maladie par le biais des assurances complémentaires.
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