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La Suisse, une terre d’élevage

Même sur les cartes postales du pays, trônent des vaches. Pourquoi? Car les conditions sont idéales, en Suisse, pour faire de l’élevage. Explications.

La domestication des animaux ne date pas d’hier. Et pourtant, à l’échelle de l’évolution humaine, c’est un phénomène considéré comme récent. Cela ne fait qu’environ 10’000 ans que l’homme a su élever les animaux, comme le relève l’Alimentarium de Vevey sur son site internet. Tout a commencé par le mouton, premier animal domestiqué pour la production alimentaire. Et assez vite, les cochons et les bovins suivirent à leur tour.

En Suisse, comme sur le reste du continent européen, l’élevage a évolué avec chaque grande période historique. Mais là où notre pays s’est détaché du reste du monde, c’est sans aucun doute depuis l’industrialisation.

Dès le 19ème siècle, l’élevage s’intensifie. Et dans diverses régions du monde, de véritables usines à produire de la viande voient le jour. Là, le respect, de la planète ou des animaux, est alors un concept qui n’existe pas vraiment. Seul le rendement et une envie de répondre à la demande compte.

La particularité helvétique

Au fil de l’industrialisation, la Suisse a réglementé les conditions de l’élevage et ne cesse, encore et toujours, d’encourager les pratiques les plus durables. Car le bien être animal et la sécurité alimentaire ne sont pas prises à la légère ici.

Les volailles ne peuvent être élevées en batteries depuis plus de trente ans. La loi sur le transport des animaux est la plus stricte au monde. Les OGM, farines animales et antibiotiques favorisant le rendement sont proscrits. Reste encore la traçabilité. Chaque pièce de viande est numérotée et étiquetée pour que le consommateur puisse savoir de quelle exploitation elle vient et connaître tout son chemin, des prés à l’assiette. Bref, il y a ici des conditions cadre idéales.

Ajoutons à cela l’avantage du panorama helvétique. Une terre d’herbages, parfaite pour l’élevage bovin, caprin et ovin.

Pas d’unités d’engraissement, chez nous, mais des bêtes nourries en majeure partie d’herbe. En été, elles prennent la direction des hauteurs, pâturages et alpages, pour brouter à même le sol les herbages du pays. Et en hiver, on leur servira foin, regain (nom donné à la première repousse d’herbe dans les champs) ou encore ensilage (herbe fermentée) auxquels on ajoutera encore quelques céréales ou des betteraves.

Et concernant l’eau, la Suisse a la chance de disposer de sources sur presque tous ses reliefs. De quoi abreuver toutes ces bêtes sans mal, sans pour autant consommer trop d’eau potable tirée du réseau ou assécher des régions.

Enfin, l’élevage fait tellement partie de la tradition helvétique que même les cartes postales du pays présentent des vaches. Si ça ce n’est pas le signe que la Suisse est faite pour ça.

Pour la qualité

La Suisse offre les meilleures conditions préalables pour produire durablement des denrées alimentaires d’origine animale. L’Etat, l’agriculture et l’économie de la viande se mobilisent pour un futur plus écologique.

Mais la viande produite de manière durable a un coût. La recette est par conséquent la suivante: consommer raisonnablement des quantités adéquates, mais de la plus grande qualité.

La plus grande qualité n’est pas assurée seulement par le filet (mignon) et d’autres morceaux nobles, qui doivent en partie être importés, mais aussi par le ragoût, le rôti, les abats ou la charcuterie. Un grand nombre de morceaux de viande meilleur marché attendent seulement d’être redécouverts.

L’avenir appartient à une consommation modérée. Non seulement en termes de produits d’origine animale, mais s’agissant aussi de toutes nos exigences. Les opinions radicales qui dénigrent certaines denrées alimentaires doivent en revanche être repoussées; les faits sont trop complexes pour donner de simples recettes.

Chaque consommateur doit décider lui-même de sa consommation de viande. Quiconque mange de la viande suisse peut toutefois avoir bonne conscience en ce qui concerne l’écologie et l’éthique.

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Ce contenu a été rédigé par le Commercial Publishing de Tamedia en collaboration avec Proviande.

Proviande est l’interprofession suisse de la filière viande. Elle réunit sous un même toit produc­teurs, commerce de bétail, trans­for­ma­teurs de bétail de boucherie, de viande et d’abats, ainsi que le commerce de détail, les impor­ta­teurs et les expor­ta­teurs. En tant que marque déposée, «Viande Suisse» est un produit de Pro­vi­ande.